Jaguar fera son retour sur la grille de départ du Mans le 12 juin prochain en alignant sa sublime XKR GT2 aux côtés des voitures d’endurance les plus performantes au monde à l’occasion de cette course mythique que sont les 24 Heures du Mans.
Alors que Jaguar fête cette année ses 75 ans de présence dans le monde automobile, tant sur route qu’en compétition, il était normal que pour l’occasion, la marque britannique signe son retour au plus haut niveau sur le circuit où précisément elle décrocha sept victoires entre 1951 et 1990.
Mike O’Driscoll, directeur général de Jaguar Cars a déclaré : « Le sport automobile a toujours occupé une place prépondérante chez Jaguar. Notre domination au Mans dans les années 1950 a servi de fondement au développement de notre société et les multiples succès que nous avons remportés dans les années 1980 et 1990 ont renforcé notre réputation de constructeur de voitures de course de tout premier plan. »
« Alors même que nous nous tournons vers l’avenir avec notre nouvelle gamme de modèles R hautes performances – les XKR et XFR – nous aspirons à ce que Jaguar redevienne un très grand nom du sport automobile.
C’est bon d’être de retour. »
La XKR GT2 qui sera alignée au Mans est développée par le team Jaguar RSR et emprunte nombre de ses technologies et composants de base à la version route du XKR. Mise au point conjointement par les équipes d’ingénierie et de design de Jaguar et le team RSR, cette GT2 reprend la structure de caisse en aluminium allégé de la version route du XKR et hérite d’une version recalibrée de son V8 suralimenté AJ133 5.0 litres qui développe plus de 500 ch.
C’est l’équipage Marc Goossens/Ryan Dalziel/Paul Gentilozzi qui pilotera la XKR GT2 pendant toute cette épreuve impitoyable des 24 Heures, une voiture qu’ils connaissent déjà pour l’avoir testée en championnat American Le Mans Series en début d’année.
Marc Goossens est un pilote de course Belge chevronné qui compte neuf participations au Mans.
« Pour un pilote automobile, les 24 Heures du Mans constituent le plus grand des défis, aussi le fait d’avoir couru en American Le Mans Series s’est avéré pour nous une excellente préparation, a-t-il déclaré. C’est un très grand honneur que Jaguar m’ait choisi comme pilote pour signer son retour au Mans. »
L’Ecossais Ryan Dalziel apportera à cet équipage sa très grande expérience des monoplaces et des voitures de course même si ce seront ses grands débuts au Mans.
« J’ai toujours rêvé de courir au Mans, et en tant que pilote Britannique, le fait de me retrouver au volant d’une Jaguar revêt un parfum encore plus particulier, a expliqué Ryan Dalziel. Ce sera sans nul doute le point d’orgue de ma carrière de pilote. »
Paul Gentilozzi complétera ce trio de pilotes. L’Américain, qui est également l’un des principaux partenaires du team JaguarRSR, signera sa troisième participation au Mans en catégorie GT2.
« C’est vraiment génial de revenir au Mans après 15 ans d’absence et je mesure la chance qui est la mienne de pouvoir à nouveau piloter sur ce circuit, a indiqué Paul Gentilozzi. Cette piste ne ressemble à aucune autre au monde. Cette course constitue un réel défi pour tout pilote, mais je sais que je suis entouré de coéquipiers au talent exceptionnel et nous donnerons vraiment le meilleur de nous-mêmes au volant de la XKR GT2 N°81 ! »
L’héritage de Jaguar au Mans
Les noms de Jaguar et du Mans sont intimement liés. Avec sept victoires à son actif décrochées entre 1951 et 1990, Jaguar est la seule marque Britannique de toute l’histoire de cette course à avoir remporté autant de titres.
Dans les années 1950, Sir William Lyons, le fondateur de Jaguar, cherche à démontrer que ses voitures sont aussi véloces et endurantes que certaines de leurs rivales beaucoup plus onéreuses, en confiant notamment ses emblématiques Type C et Type D à des pilotes de légende tels que Stirling Moss et Mike Hawthorn.
En 1951, la Type C remporte les 24 Heures du Mans dès sa première participation, avant de décrocher une nouvelle victoire en 1953. La Type D s’impose quant à elle à trois reprises, en 1955, 1956 et 1957. Nombre d’innovations techniques à l’instar des freins à disque de la Type C ont été inaugurées sur des Jaguar au Mans avant d’être rapidement adoptées par tous les constructeurs automobiles du monde entier.
Après deux décennies d’absence, Jaguar fait son retour en France avec un team usine à la fin des années 1980 et remporte une nouvelle fois les 24 Heures en 1988, avec sa XJR-9LM Groupe C à moteur V12, puis en 1990, avec sa XJR-12, deux voitures d’exception pilotées entre autres par Johnny Dumfries et Martin Brundle. Les XJR sont alors si irrésistibles en compétition que Jaguar remporte trois fois le Championnat WSC (World Sports Car) en cinq saisons.
Source: Jaguar
