Baigné très tôt dans les eaux bretonnes, Armel Le Cléac’h est l’un des marins les plus brillants de sa génération. À 39 ans, il a pris le départ de son troisième Vendée Globe consécutif. Après avoir été dauphin de Michel Desjoyeaux puis de François Gabart pour une poignée d’heures, il endosse cette fois le « costume » de favori.
Pouvez-vous nous présenter brièvement « Banque Populaire VIII », sur lequel vous avez remporté cette année la célèbre Transat anglaise entre Plymouth et New York, quarante ans après Eric Tabarly ?
C’est un monocoque de la jauge Imoca, mesurant 18,28 mètres de long pour 5,80 mètres de large, qui pèse environ 7,5 tonnes, et porte jusqu’à 600 mètres-carré de voilure. Il a été dessiné par les architectes VPLP Verdier et construit tout en carbone chez CDK Technologies. L’une de ses particularités est qu’il est désormais équipé de foils.
Et c’est avec ce bateau que vous allez prendre le départ de votre troisième Vendée Globe (le tour du monde en solitaire et sans escale), le 6 novembre prochain, aux Sables d’Olonne ?
« Banque Populaire VIII » a été conçu spécialement pour cette course. Il a été mis à l’eau pour la première fois en juin 2015. C’est un long travail d’optimisation et de fiabilisation, car ces engins sont devenus technologiquement très complexes, avec des performances en constante progression. Et comme la voile est un sport mécanique, la fiabilité est essentielle, car pour gagner, il faut d’abord finir… Le bateau aura parcouru près de 37 000 km avant le départ du Vendée Globe.
Venons-en à votre rôle en tant qu’ambassadeur Land Rover France. Quels mots vous viennent tout de suite pour définir la marque ?
Un Land Rover, c’est d’abord une voiture tout-terrain, qui est sûre, fiable, sobre et robuste dans le temps.
Dans quel modèle roulez-vous ?
Actuellement, j’ai un Range Rover Sport Hybrid. C’est mon troisième, mais le premier en Hybrid. J’aime bien ses nouvelles lignes et sa facilité de conduite : il est tout sauf tape-à-l’oeil. Je trouve très sympa de rouler en mode électrique en ville et les gens sont toujours surpris en voyant un 4×4 parfaitement silencieux quitter un parking.
On imagine que vous tractez aussi des bateaux.
Je ne conçois pas une voiture sans attelage à l’arrière ! Je tracte mon Corsaire (bateau en contreplaqué de 5,50 mètres construit en Bretagne et mon semi-rigide quand nous partons pique-niquer en famille dans une crique. C’est le véhicule idéal, notamment quand il faut remonter la remorque sur une mise à l’eau inclinée.
Côté conduite, vous êtes plutôt pilote de course ou père de famille responsable ?
C’est plutôt père de famille ! J’aime bien conduire, mais je ne suis pas attiré par la vitesse. Rouler à plus de 200 km/h sur un circuit ou « attaquer » sur une route en lacets n’est pas ma tasse de thé. En revanche, j’aime faire de la route tranquillement et confortablement, comme dernièrement pour aller dans les Alpes. De plus, le Range Rover Sport est spacieux, hyper silencieux, et quand on arrive dans la neige, inutile de mettre des chaînes. J’apprécie son côté tout-terrain et sa polyvalence. On dit d’un bon bateau qu’il est marin quand il est sain et sûr et passe bien quel que soit l’état de la mer. Je dirais que le Range Rover Sport a les qualités d’un bateau marin.
source : mensup.fr
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