Après la révélation du prototype de Ford Fusion Hybrid autonome fin 2013, Ford annonce des partenariats avec le Massachusetts Institute of Technology et l’Université de Stanford. Ils portent sur le développement de solutions qui aideront à relever les défis techniques de la conduite automatisée.

La conduite autonome est l’une des composantes du programme « Blueprint for Mobility » de Ford, qui établit des prévisions sur la mobilité à l’horizon 2025 et au-delà afin d’identifier les technologies, les modèles économiques et les partenariats nécessaires. Grâce au prototype de Fusion Hybrid autonome, Ford peut déjà étudier les réponses à toutes les questions que soulèvera la conduite autonome, d’ordre technologique, mais aussi sociétal ou législatif.

Ford s'associe au MIT et à Stanford pour faire avancer la recherche sur la conduite autonome

« Pour donner vie à notre vision de la mobilité de demain, nous devons dès aujourd’hui travailler avec de nouveaux partenaires publics et privés », explique Paul Mascarenas, directeur technique et vice-président de la recherche et de l’innovation de Ford. « Collaborer avec des universités tels que le MIT et l’Université de Stanford nous permet de relever les défis à long terme de la conduite autonome. A plus court terme, nous pouvons aussi étudier des solutions pour rendre la conduite plus sûre et réduire la consommation de carburant. »

Faire avancer la recherche sur la conduite autonome
Unique en son genre, le prototype de recherche Ford Fusion Hybrid autonome est le seul qui s’appuie d’abord sur les technologies déjà présentes sur les véhicules Ford de série. Il y ajoute toutefois quatre capteurs LiDAR dont le rôle consiste à établir une cartographie 3D en temps réel de son environnement.

La Fusion Hybrid autonome est donc capable de détecter les objets qui l’entourent. Cependant Ford et le MIT cherchent à mettre au point des algorithmes d’apprentissage qui anticipent les déplacements des véhicules et des piétons. L’élaboration de scénarios confère au véhicule une meilleure capacité de détection des risques environnants, si bien qu’il peut définir une trajectoire qui évite les piétons, les véhicules et tout autre obstacle mobile, en toute sécurité.

La collaboration entre Ford et l’Université de Stanford a pour objectif de permettre à des capteurs d’analyser la zone située derrière un obstacle. En pratique, lorsque le champ de vision d’un conducteur est masqué, par un camion par exemple, il se décale sur sa voie de circulation pour essayer de voir plus loin. De la même manière, le projet de recherche de Ford et de l’Université de Stanford doit trouver les moyens pour les capteurs de surveiller la route au-delà de son champ de vision au cas où une manœuvre d’évitement serait nécessaire. Si le camion venait à freiner brusquement, le véhicule saurait s’il peut changer de voie sans danger.

« Notre objectif est de doter les véhicules d’une capacité de jugement », explique Greg Stevens, responsable des aides à la conduite et de la sécurité active au sein du département recherche et innovation de Ford. « Les conducteurs ont l’habitude d’exploiter les informations de leur environnement pour prévoir ce qui peut arriver. Ils savent que ce qu’ils ne voient pas est souvent aussi important que ce qu’ils voient. L’objectif de notre collaboration avec le MIT et l’Université de Stanford est d’arriver à ce que les véhicules aient une intuition similaire.

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